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Les regrets de François Fillon passent mal du côté de Sens Commun

Par Benjamin Jeanjean

Ce week-end, l’ex-candidat des Républicains François Fillon a exprimé certains regrets vis-à-vis de sa campagne électorale. Des regrets qui ne plaisent évidemment pas à tout le monde…

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Annoncé grandissime favori de cette élection présidentielle au sortir de sa victoire écrasante à la primaire de la droite, François Fillon a vécu une grande désillusion en se classant troisième du premier tour derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen. La faute à une campagne totalement plombée par la révélation de plusieurs affaires judiciaires entourant le candidat, et notamment celle du PenelopeGate. Face à ces révélations, la droite s’était divisée sur l’attitude à adopter et l’ancien Premier ministre a perdu de nombreux soutiens.

"Par rapport à Sens Commun, j’ai sûrement fait une connerie"

S’il est une entité qui n’a en revanche pas lâché François Fillon, c’est bien Sens Commun. Émanation politique de La Manif Pour Tous, Sens Commun avait pris une place de plus en plus grande dans l’équipe de François Fillon en fin de campagne, contre l’avis de plusieurs personnalités de droite moins conservatrices. Une place que semble regretter aujourd’hui l’ex-candidat. "Par rapport à Sens commun, j'ai sûrement fait une connerie. Je n'aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne", a-t-il confessé auprès d'un ancien ministre qu'il a eu ces derniers jours au téléphone, selon Le Parisien.

"Fillon sans Sens commun faisait un résultat encore plus faible"

Alors que François Fillon avait proposé, à une semaine du premier tour, d'intégrer des membres du mouvement au gouvernement s'il était élu président, ce revirement passe mal dans les cercles conservateurs de Sens Commun. "Fillon sans Sens commun faisait un résultat encore plus faible. Sens commun a surestimé Fillon, incapable de porter le courant conservateur", a ainsi réagi Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, connue pour ses engagements contre l'homoparentalité, l'euthanasie ou l'IVG. "Le même Sens commun qui lui a sauvé la mise en organisant le grand rassemblement au Trocadéro qui lui a évité d'avoir à se retirer. Ingrat", a estimé pour sa part Pierre Gentillet, ancien président des jeunes de la Droite populaire.

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