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Laurent Wauquiez s'en prend aux anciens LR qui ont rejoint le Gouvernement

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a accusé les trois personnalités LR qui ont rejoint le Gouvernement d'avoir "trahi leurs valeurs" pour un poste ministériel.

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Après le débauchage, place à la contre-attaque. Ce mardi, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, participait à un meeting de François Baroin à Jonage, dans le Rhône. Il en a profité pour fortement égratigner, devant près de 600 personnes et plusieurs responsables LR, dont Bernard Accoyer et Christian Jacob, les anciens membres de LR qui ont décidé de rejoindre le Gouvernement.

"Ici, personne n'a trahi pour les dorures des ministères, a lancé Laurent Wauquiez. Nous, nous mettons l'intérêt de la France au-dessus des trahisons. Nous restons libres, nous ne prêterons pas allégeance, car nos valeurs ne sont pas à vendre. Nous sommes debout et fiers d'être Républicains. Ceux qui nous ont trahis nous disent qu'ils mettent le service de la France au-dessus de leur parti. Ce qu'ils ont mis au-dessus de tout, ce sont leurs maroquins ministériels. Ils ont mis leurs maroquins ministériels au-dessus de leurs valeurs."

Trahison, opportunisme, la charge est lourde pour celui qui a renoncé à se présenter aux élections législatives pour conserver son poste de président de région. Il visait évidemment Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, devenus ministres, ainsi que Gérard Philippe, devenu Premier ministre d'Emmanuel Macron.

Seul Bruno Le Maire a été clairement nommé par Laurent Wauquiez, désigné comme celui qui voulait "baisser la CSG de 22 milliards. Maintenant qu'il est ministre de l'Économie, il va appliquer le programme d'Emmanuel Macron et augmenter la CSG de 21 milliards. Au moins, vous savez maintenant combien coûte la vanité d'être ministre pour l'ancien héros du renouveau."

Laurent Wauquiez a également voulu minimisé l'impact de ces défections pour l'avenir des Républicains : "La droite ne se diluera pas dans la gauche. La droite n'a rien à voir avec le Front national. Nous, nous sommes la droite de conviction. La loyauté, la fidélité, le respect de la parole donnée, ça a encore un sens. Peut-être le seul renouveau qu'attendent les Français des politiques, c'est d'être clairs sur ses convictions."

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