La victoire d'Emmanuel Macron a sonné le coup d'envoi des grandes manœuvres dans toutes les formations politiques et le Front national n'y échappe pas.
Marion Maréchal-Le Pen, étoile montante du parti, a annoncé mardi qu'elle arrêtait la politique.
Cette La recomposition politique frappe le sud de plein fouet. Après le départ du président de la région PACA, c'est au tour de la leader de l'opposition au conseil régional de partir. Cette annonce ne fait que confirmer ce qu'elle a déjà laissé entendre à plusieurs reprises.
Pendant la campagne du premier tour, Marine Le Pen avait déjà laissé entendre que sa nièce ne serait pas du Gouvernement si elle était élue. La candidate frontiste s'était alors livrée à une attaque en règle sur le caractère de sa nièce, jugé trop raide.
Une sortie qui avait ulcéré la jeune députée, qui avait alors confié en privé son envie de tout plaquer. Après le débat, et la prestation ratée de sa tante, elle avait même lancé une ultime provocation : "Si on fait 40 %, c'est une victoire."
Réponse cinglante de la candidate : "Je suis là pour gagner, pas pour faire 40 %."
Deux jours après la fin de la présidentielle, Marion Maréchal-Le Pen ouvre donc une crise au sommet du Front national en rendant ses mandats. Une décision qui ne tient pas qu'à la politique, mais aussi à sa vie privée et au fait que la personnalité très indépendante de la députée du Vaucluse a toujours eu du mal à s'accorder avec les codes de la famille Le Pen.
Elle se prépare désormais à arpenter d'autres chemins. Nul doute que l'onde de choc de son départ ne fait que commencer au Front national.
Écoutez la chronique politique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio