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Suite de la joute entre Arnold Schwarzenegger et Donald Trump

Par Desmoulins

La technique est désormais connue, en voie de devenir institutionnel, à chaque fois qu'une personnalité américaine utilise les réseaux sociaux, c'est pour maltraiter le président Donald Trump et lui expliquer comment il devrait mener sa politique. Néanmoins, c'est aujourd'hui un monsieur avec plus d'expérience politique que les habituels vociférants d'Hollywood qui s'essaye à la tâche, puisqu'il s'agit d'Arnold Schwarzenegger.

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Monsieur Schwazenegger n'en est pas à son premier essai, puisqu'il lui arrive régulièrement de se confronter à Donald Trump sur les réseaux sociaux. La dernière pique en date du président américain à son égard, faisait référence au fait que l'acteur avait dû abandonner l'émission de télé-réalité the Apprentice. Le chef de l'état suggérait que c'était à cause de ses "mauvaises (pathétiques) audiences", lorsque l'acteur était à la tête du programme. De son côté, l'interprète de Conan le barbare imputa cet échec à Donald Trump.

Bref, si tout cela est passionnant, la vendetta numérique se poursuit. Le dernier coup vient d'être porté par Arnold Schwarzenegger, qui réagit au projet de budget pour l'année 2018 en postant une petite vidéo sur twitter. Bien que rien ne soit encore fixé d'une façon définitive, l'acteur n'apprécie pas les coupes prévues dans le domaine de l'éducation et les programmes sociaux, afin d'accroître les sommes allouées à la défense. Le Terminator affirme que, « supprimer les programmes extra-scolaires pour les enfants et les Meals on Wheels (un programme s'occupant de la livraison de repas pour les individus incapables de les acheter ou de les préparer) pour les pauvres... L'Amérique n'en sortira pas grandi ! »

Le comédien conseille ensuite au président d'aller visiter une école à Washington, qui bénéficie d'un programme d'aide scolaire nommé After-school All-stars, histoire de constater  lui-même le travail accompli. Tout cela est bien gentil, mais l'ancien professionnel de la gonflette a tout de même débuté sa vidéo en se moquant de la côte de popularité en baisse du président américain, qui, en gardant à l'esprit la fiabilité des sondeurs américains, est à 37 % d'opinions favorables. Par conséquent, il n'est pas certain que le président réponde favorablement à cette proposition.

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