Wallerand de Saint-Just était ce dimanche l'invité de Louis Morin dans le brunch politique de Sud Radio. Le trésorier du Front national a balayé l'actualité politique du moment, revenant notamment sur la composition du nouveau gouvernement d'Édouard Philippe.
"Emmanuel Macron a essayé de marier la carpe et le lapin"
Interrogé d'abord sur les nouveaux ministres choisis de concert par Emmanuel Macron et son Premier ministre, le président du groupe FN au Conseil régional d'Île-de-France considère que le chef de l'État a constitué un "gouvernement resserré", en "(essayant) de marier les contraires" et "de marier la carpe et le lapin". Concédant qu'il est encore trop tôt pour juger du bien-fondé de ces nominations, notre invité pense néanmoins qu'il y a de quoi être "un peu dubitatif", "quand on sait les difficultés qu’il y a de mettre, dans un même gouvernement des gens qui tiennent à des programmes différents". Et l'intéressé d'ajouter, non sans une certaine ironie, qu'on allait bien voir "dans les semaines à venir si l'auberge espagnole tient". Quant au choix d'Édouard Philippe pour Matignon, le trésorier du FN y voit "l'Enarchie", comparant au passage la photo officielle du gouvernement à celle d'une "classe de l'ENA".
À la question de savoir si la présence de Nicolas Hulot au gouvernement représentait une "belle prise" pour Emmanuel Macron, Wallerand de Saint-Just a plutôt acquiescé car il s'agit de quelqu'un de "très populaire". Il s'est toutefois montré méfiant craignant, de la part du célèbre défenseur de la nature, "une écologie assez punitive" notamment sur les dossiers du "nucléaire ou Notre-Dame-Des-Landes", car le nouveau ministre est adepte d'une "écologie pastèque : verte à l’extérieur et rouge à l’intérieur", selon lui.
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