Les négociations sur le Brexit vont enfin pouvoir commencer. Michel Barnier, nommé le 27 juillet dernier, a reçu lundi l’autorisation lundi d’ouvrir les discussions avec le Royaume-Uni dans le cadre du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. "L'UE à 27 adopte officiellement les directives de négociations du Brexit, nomme la Commission comme négociateur et autorise l'ouverture des négociations", a annoncé la présidence maltaise de l'UE sur Twitter.
#BREAKING: #EU27 formally adopt #EU #BREXIT Negotiating Directives, nominate @EU_Commission as negotiator & authorise start of negotiations
— EU2017MT (@EU2017MT) 22 mai 2017
Le mandat accordé par les Etats membres est "ferme et clair", s'est félicitée la négociatrice adjointe de l'UE, Sabine Weyand, également sur Twitter. Les Européens ont fixé trois dossiers qui devront être absolument réglés pour que le retrait soit jugé "ordonné" : les droits des citoyens, le règlement des questions financières et les nouvelles frontières extérieures de l'UE, avec une attention toute particulière pour la république d'Irlande et la province britannique de l'Irlande du Nord. Une fois seulement ces dossiers avancés, les discussions pourront avoir lieu sur la future relation de l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Sans s’exprimer sur les futures négociations, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, a estimé que le Brexit pouvait être "une opportunité" pour le secteur financier de la zone euro. "Nous voyons dans le Brexit la possibilité pour nos entreprises financières d'être plus attractives qu'elles ne l'étaient auparavant" et de créer "de la richesse" et "de l'emploi", a affirmé Bruno Le Maire, lors d'un point-presse lundi avec son homologue allemand des Finances Wolfgang Schäuble.