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Les prix de l'essence ne devraient pas retomber

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

L'Irak s'est positionné pour une prolongation de la limitation de la production de pétrole, visant à faire augmenter le prix du baril.

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Voilà qui ne va pas arranger les prix à la pompe. Ce lundi, le ministre irakien du pétrole, Jabbar Al-Luaibi, a annoncé la prolongation pour neuf mois de la limitation de la production de pétrole des pays membres de l'Opep, dans l'optique de faire remonter les cours du baril brut de pétrole.

"Nous sommes en accord avec le royaume saoudien pour poursuivre la limitation de la production" pour une période de neuf mois, a expliqué Jabbar Al-Luaibi pendant une conférence de presse à Bagdad, avec son homologue saoudien Khaled al-Faleh.

Dimanche, ce dernier s'était dit confiant quant à la prolongation des quotas de production de pétrole, en vigueur depuis janvier. Jeudi, une réunion entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie doit entériner cette prolongation.

L'Irak détient la cinquième plus importante réserve de pétrole, après le Venezuela, l'Arabie Saoudite, le Canada et l'Iran, et son économie a été très affectée par la baisse des prix du baril débutée en 2014. Depuis janvier, pour faire face à cette situation, les pays de l'Opep s'imposent des limites de production pour faire remonter les prix. Une limitation que la Russie et l'Arabie Saoudite ont appelé à prolonger jusqu'au 31 mars 2018.

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