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Renault touché par la vague de cyberattaques, des sites de production à l'arrêt

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le constructeur automobile français a annoncé avoir été touché par la vague de cyberattaques menées dans une dizaine de pays à travers le monde ce vendredi.

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C'est une opération de très grande envergure qui n'a donc pas épargné la France. Vendredi, une cyberattaque d'ampleur internationale a été menée, touchant une dizaine de pays à travers le monde. En France, le constructeur Renault a annoncé ce samedi en avoir été victime.

"Une action est en place depuis hier soir, a indiqué une porte-parole du groupe. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque."

L'usine de la filiale Revoz à Novo Mesto, en Slovénie, a notamment dû arrêter sa production dans la nuit de vendredi à samedi. Elle ne redémarrera pas avant dimanche. "Les problèmes sont principalement liés à la France, où certains sites de Renault ont aussi subi des dysfonctionnements", a expliqué une porte-parole de la filiale.

Plusieurs sites de production en France ont été mis à l'arrêt samedi, suite à "des mesures de protection qui ont été prises pour éviter la propagation du virus".

Cette cyberattaque a touché, vendredi, de nombreux pays, comme la Grande-Bretagne, l'Espagne, le Portugal, le Mexique, l'Australie et la Russie.

Des experts en sécurité ont fait part de leur inquiétude face à cette cyberattaque menée à l'aide d'un logiciel de rançon, qui verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d'argent pour en recouvrer l'usage.

Des hôpitaux ont été visés outre-Manche, entraînant des annulations de rendez-vous ou des redirections de patients vers d'autres services. Le géant de la livraison FedEx, aux États-Unis, a également annoncé avoir été touché, tout comme le ministère de l'Intérieur russe.

Le message indique que le paiement doit intervenir dans les trois jours, sinon le prix double. Et au bout d'une semaine, le virus menace même de l'effacement de tous les fichiers.

Les autorités américaines ont rapidement réagi, enjoignant les "particuliers et organisations" à "ne pas payer la rançon car cela ne garantit pas que l'accès aux données sera restitué".

Les pirates informatiques auraient, d'après les premiers éléments de l'enquête, exploité une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l'agence de sécurité américaine NSA.

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