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Prison de l’horreur : la Syrie répond à Amnesty International

Par Benjamin Jeanjean

Alors qu’un rapport d’Amnesty International révélé ce mardi 7 février dénonce des crimes contre l’humanité et une politique d’extermination dans la prison syrienne de Saydnaya, le gouvernement syrien a répliqué ce mercredi.

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C’est un rapport qui risque de faire parler encore quelques temps… Mardi 7 février, l’ONG Amnesty International a en effet révélé que près de 13 000 personnes avaient été pendues en cinq ans dans la prison syrienne de Saydnaya, près de Damas. Dénonçant une "politique d’extermination" constitutive de "crimes de guerre et de crimes contre l’humanité", l’ONG indiquait par ailleurs qu’il y avait "de fortes raisons de croire que cette pratique perdure jusqu’à ce jour". Ce mercredi, la réponse du gouvernement syrien ne s’est pas fait attendre.

Une politique d’extermination dans la prison de Saydnaya ?

Le ministère de la Justice du régime de Bachar el-Assad a ainsi clamé que ce rapport était "totalement faux et destiné à ternir la réputation de la Syrie dans les instances internationales", dans des propos relayés par l’agence de presse officielle Sana. Alors qu’Amnesty International assure que son rapport se base sur des entretiens réalisés avec 84 témoins (gardiens, détenus et juges), le ministère souhaite également démentir que de telles exécutions aient pu avoir lieu sommairement, car le processus judiciaire syrien doit respecter "plusieurs étapes".

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