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Animaux sauvages dans les cirques : "des menaces de mort sur les réseaux sociaux"

L‘association Paris Animaux Zoopolis, qui réclame une loi contre les animaux dans les cirques, avait appelé le 18 février à un rassemblement à Toulouse devant le chapiteau du Cirque Muller. Ce cirque familial possède une quarantaine d'animaux : lions, dromadaires et aussi un hippopotame. Les responsables du cirque assurent que le bien être animal est assuré. Christine Bouillot de Sud Radio était sur place.

Faut-il interdire les animaux sauvages dans les cirques ? © AFP

 

"Non seulement ils sont enfermés à vie, mais en plus la violence du dressage les contraint à des numéros contre-nature"

La représentation démarre alors que des policiers sont postés à l'extérieur pour protéger l'accès du cirque : une poignée de militants de l'association Paris Animaux Zoopolis, pancartes en mains, clament la fin de la présence d'animaux sauvages. "Dans ces numéros, c'est la violence du dressage qui intervient aussi dénonce Clément, l'animateur de l'association à Toulouse, au micro de Christine Bouillot de Sud Radio. Non seulement ils sont enfermés à vie, pour quel crime, on ne sait pas, mais en plus la violence du dressage les contraint à des numéros contre-nature" déplore-t-il.

 

Les forains sont quant à eux exaspérés et réfutent toute accusation de mauvais traitements sur leurs animaux. Ils se sentent surtout harcelés : c'est la 42ème manifestation en un an devant leur chapiteau. "Ça nous met en colère, parce qu'on vit avec les animaux confie Franck Muller, le directeur, est aussi membre de la commission ministérielle sur le bien-être animal et président du syndicat du cirque. J'ai monté ce syndicat pour défendre cette profession ajoute-t-il. On a discuté avec Madame Borne pour améliorer le bien-être des animaux dans les cirques".

 

"Des menaces de mort sur les réseaux sociaux, on a même eu sur des affiches une croix gammée !"

 

 

"Avant, on faisait une ville par jour explique Franck Muller. Maintenant on reste minimum une semaine voire 15 jours par commune, on ne veut plus faire des déplacements, pour le bien-être des animaux. On propose des choses, mais avec eux on n'arrivera jamais à s'entendre regrette-t-il. Aucun patron d'entreprise subit ce qu'on est en train de subir avec ces gens. Des menaces de mort sur les réseaux sociaux, on a même eu sur des affiches une croix gammée !"

En attendant, le dossier est sur le bureau de la ministre Elisabeth Borne, qui devrait rendre sa décision après les élections municipales.

 

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