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Bernard Lapasset : "nous rêvons des JO depuis 100 ans"

Par Kevin Racle

Après la présentation officielle du projet de Paris pour les JO de 2024 à la Philharmonie, Bernard Lapasset, co-président de la candidature de Paris, était l'invité de Sud Radio Sports pour un entretien exclusif.

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Sud Radio Sports : Quelle belle manifestation hier soir. On a senti un élan incroyable pour cette candidature aux Jeux Olympiques de 2024...Bernard Lapasset : L'objectif est de donner la passion des Jeux. On a besoin de mobiliser aujourd'hui l'ensemble des français et des françaises et c'était l'occasion. Avec le monde qui était présent hier soir, c'était extraordinaire, avec 300 athlètes, 800 enfants et une représentation des couches de toute la société. C'était vraiment LE moment rêvé de donner les vrais messages porteur de l'avenir de la candidature de Paris 2024."La force d'un rêve": voilà le slogan. Il faut qu'il devienne réalité maintenant ?C'est ça. On a posé les bases de notre vision comme le demandait le CIO. On rêve des Jeux Olympiques depuis 100 ans, ça fait beaucoup pour une nation. Ça représente beaucoup de générations. Il y a toujours eu une continuité, un regard vers les Jeux Olympique. Il y a toujours la même envie. Cette année, on porte une nouvelle vision. Les athlètes font part de leur passion, de leur envie, de leur connaissance, de leur savoir faire. C'est un outil extraordinaire pour nous afin de développer ce projet. Un projet qui va porter la France le plus haut possible.Hier soir, on a senti Teddy Riner combatif au possible, c'était impressionnant.L'enthousiasme qu'il a apporté dans la salle était extraordinaire. Mais chacun est comme ça. On sent qu'il y a une envie portée par tout le monde. C'est fabuleux.Beaucoup de sites sportifs existent déjà pour cette candidature. Est-ce aussi un aspect important ?C'est très important. Il faut vraiment qu'on donne une vraie lecture de ce que l'on fait et de ce que l'on propose dans un budget maîtrisé. Il s'agit de bâtir des éléments qui soient durables et qui permettent d'inscrire ces Jeux dans la durée, dans la modernité et dans l'innovation.Paris a déposé son dossier hier, ce fut le cas également pour Los Angeles, Rome et Budapest. On connaît les forces de Paris, avez-vous regardé les forces des concurrents ?On va encore profiter un peu et faire le debriefing de la journée d'hier. À partir de demain, on va regarder de très près ce qu'il s'est passé ailleurs. On a l'obligation de réserver quelques messages pour donner au dernier moment l'annonce qui fera la surprise, l’événement qui apportera un élément supplémentaire dans le projet, alors chacun va se masquer encore un peu.Quelles sont les prochaines échéances ?D'abord, c'est RIO. Je pense qu'on attend tous les JO de RIO. On aura un club France monté par le comité internationale Olympique et Français. On aura à la fois l'occasion de suivre les Jeux Olympique et d’accueillir toutes les personnes présentes, y compris les membres du CIO. Par contre, nous n'aurons pas le droit de communiquer car on a un devoir de réserve jusqu'à la fin de l'année. Ce n'est qu'à partir de février 2017 qu'on pourra vraiment s'exprimer. Donc nous aurons un premier rendez-vous à Rio, ensuite on aura un deuxième dossier à proposer au CIO à partir de septembre qui devra parler de l'aspect financier. Et enfin, il y aura un troisième dossier en 2017 aux mois de juin-juillet qui traitera de l'organisation. On parlera sécurité, disponibilité et volontariat.Vous avez insisté sur la mobilisation. Il faut que les gens s'approprient ce rêve des JO. Il est là le combat de Paris 2024 ?Ce n'est pas une question de se l'approprier. Il faut donner l'élan qui va permettre à tout les français de communiquer sur les Jeux. L'important est de prouver qu'il y a une adhésion de l'ensemble de la France avec les Jeux Olympiques. Et c'est très important, car le CIO doit savoir que ce n'est pas seulement les JO à Paris, mais que c'est les JO en France. Paris n'est qu'une vitrine. On a besoin de transformer ces Jeux et de donner des choses innovantes.Avez-vous déjà des retours des membres du CIO ?C'est confidentiel donc pour l'instant on n'a rien d'officiel. Il y aura sûrement des retours téléphoniques, mais ça reste dans un cadre personnel.Vous êtes à fond sur les JO. Un mot sur le tournoi des 6 Nations ?J'étais samedi au Stade de France pour le match France-Irlande. Je sens que les joueurs commencent à se libérer. Le prochain match contre le pays de Galles va être compliqué. Mais c'est la qu'on attend l'équipe de France : dans les grands rendez-vous.

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