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Frédéric Forte : "Le basket français va naturellement être lésé"

Par Justin Boche

Une Euroligue avec 16 franchises vous êtes pour ou contre ?Je ne sais pas, il faudra voir le dossier. Ce qui est sur, c'est que la guerre entre Fiba et Euroligue pousse chaque parti à avancer et à proposer des choses alors que le basket n'avait pas bougé depuis 40 ans en Europe. Peut-être qu'au […]

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Une Euroligue avec 16 franchises vous êtes pour ou contre ?Je ne sais pas, il faudra voir le dossier. Ce qui est sur, c'est que la guerre entre Fiba et Euroligue pousse chaque parti à avancer et à proposer des choses alors que le basket n'avait pas bougé depuis 40 ans en Europe. Peut-être qu'au final c'est le basket qui sera vainqueur.On à l'impression que le basket français va être lésé dans cette bataille ?Je crois qu'il va l'être petit à petit et naturellement. Aujourd'hui, on sait qu'il va y avoir 11 franchises avec plus de 15 millions d'euros de budget. Aujourd'hui, le ticket d'entrée est élevé. En NBA c'est pareil il faut payer pour entrer. C'est comme au poker, il faut payer pour entrer à la table. En France un bon budget c'est autour de 8 millions d'euros avec des charges qui sont différentes. On ne peut pas rivaliser. Le système de franchise c'est l'avenir de l'Euroligue ?C'est tout l'enjeu de savoir si ce système va tirer le basket européen vers le haut. On ne va pas concurrencer la NBA. On a 30 ans de retard sur eux. Une franchise de NBA c'est supérieur en terme de moyens par rapport au PSG du foot. Pour le moment, tout le monde bombe le torse entre FIBA et Euroligue, mais on verra dans quelques mois. Il faut s'en inquiéter, mais attendons un peu.Comment les instances françaises vont réagir ?Je pense que la Ligue nationale va réagir et communiquer et que la fédération française va communiquer aussi. Même si la fédération française va se retrancher derrière la FIBA, ce n'est de toute façon pas dans ses compétences de peser sur les discussions. C'est pareil pour les clubs. Nous n'aurons pas notre mot à dire. Si nous sommes invités à la table des négociations, ce sera déjà un miracle. Jusqu'au début de la saison prochaine, tout peut arriver.

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