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Guy Novès : "quand je vais dans une direction, je ne le regrette pas"

Par Mathilde Régis

Pour dresser le bilan de ce premier tournoi des 6 nations version Guy Novès et évoquer la prochaine tournée en Argentine, Judith Soula recevait le sélectionneur du XV de France pour un grand entretien dans l'émission Sud Radio Sports.

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Judith Soula : À titre personnel, comment as-tu vécu ce tournoi des 6 Nations ?J'étais très curieux de savoir si nous allions vivre des moments très difficiles. Aujourd'hui, je sais que la situation n'est pas si difficile que ça. On a vécu des moments forts avec une véritable marge de progression que l'on perçoit encore aujourd'hui. Ça a été évidemment, d'une certaine manière, une énorme découverte. Mais je me suis rendu compte que nous travaillions dans un cadre qui petit à petit se rapproche de celui que j'ai connu au Stade Toulousain : des personnes très disponibles qui donnent vraiment le meilleur, un groupe de jeunes joueurs qui s'accapare le projet petit à petit. On sent que tout le monde est là dedans pour aller vers le meilleur dans quelques mois.C'était comme tu l'imaginais ce poste de sélectionneur ?Pour avoir travaillé aux côtés de Yannick Bru pendant quelques semaines avant de retrouver des joueurs, il m'avait bien évidemment averti sur le temps, la vitesse à laquelle passaient les journées et les quelques semaines où nous étions réunis donc je m'étais préparé à cela. Je m'étais aussi préparé au fait d'avoir des joueurs qui arrivent et qui repartent. Et oui, ce que j'avais imaginé s'est passé.Tu l'avais dit avant le début de l'aventure : "je ne serai pas Zorro, l'équipe est en reconstruction". Aujourd'hui, quel est ton bilan de ce premier tournoi ?J'ai réfléchi sur tous les matchs et ce que l'on en perçoit. Le match de l'Italie, c'était un jour et demi de travail ensemble et d'entraînement effectif sur une semaine. Donc une équipe brouillonne qui aurait très bien pu perdre. Je n'étais pas fier des joueurs, mais satisfait du résultat. On a vu une vraie réaction, puisqu'on travaille dans la continuité, contre l'Irlande. On essaye de travailler sur les points faibles perçus contre l'Italie avec une défense plus agressive. C'est vrai que ce travail a payé puisqu'on bat cette fameuse équipe de l'Irlande, invaincue depuis tant de temps. On arrive déjà à percevoir les prémices de ce nouveau projet. On est bien conscient que ceci reste fragile mais on a l'impression que les choses sont dans le bon sens. On part aux Pays de Galles où on nous attend de pied ferme, face une équipe qui est annoncée comme la quatrième nation mondiale. Finalement, on se rend compte que ce match que nous perdons peut être gagné avec un peu plus d'agressivité, notamment sur les ballons aériens où nous perdons huit ballons. Donc il y a des lacunes qui se font jour match après match et sur lesquelles nous travaillons. Aux Pays de Galles, la défaite est au bout du résultat malgré des moments forts de la part de l'équipe de France et un projet de jeu qui se dessine petit à petit. On bascule en Écosse où là, c'est le trou noir, puisque cette équipe est annoncée comme faible. Les médias oublient de dire que cette équipe aurait dû battre l'Australie avec un arbitrage plus cohérent. C'est une équipe qui a progressé énormément même si elle reste sur beaucoup de défaites, on sent que le projet Vern Cotter prend forme. Notre équipe de France est un peu fragile ce jour-là avec des fautes de main inhabituelles. On est un peu déçu après ce match. Face aux anglais, on a un jour de moins de préparation qu'eux. Évidemment, on prépare ce match avec le plus grand sérieux. L'équipe anglaise reste à mon sens l'équipe supérieure aux autres dans ce tournoi mais il me semble que l'équipe de France a été à la hauteur des quatre premiers matchs. Elle a pu à un moment donné faire douter les anglais. Donc on est pas si loin que ça des autres nations.

"Nous sommes l'équipe qui a le plus franchit la défense adverse sur le tournoi"

C'est entre déception et espoir, c'est ça le sentiment global après ce tournoi ?Mon job est quand même d'entretenir l'espoir, sans être naïf. C'est à dire de ne pas avoir la langue de bois et de regarder réellement les difficultés qui ont été les nôtres durant ce tournoi. Je crois réellement qu'on est très proches des gallois, des écossais, des irlandais et des italiens bien sûr, et qu'on est un petit peu en dessous des anglais. Nous avons quand même un bilan sur le plan du jeu qui est intéressant, puisque je crois que nous sommes l'équipe qui a le plus franchi la défense adverse sur le tournoi. Donc on a bien perçu notre problème de finition qui est peut être l'étage suivant de la fusée. Franchir, ça veut dire mettre en valeur le projet qui a permis à des joueurs de passer dans des intervalles, de jouer sur les extérieurs, d'avancer, de jouer dans le dos de la défense… Mais pourquoi n'a-t-on pas fini ? Peut-être par manque de rigueur. On a peut être été pressé par moment, il aurait peut être fallu faire quelques mètres en moins et plutôt travailler sur la conservation. Tout ça, ce sont des éléments de réponse à notre travail, au travail des joueurs. Il faudra répondre dans les mois prochains à ce genre de problème que nous avons rencontré durant ce tournoi.Est-ce que tu as le sentiment d'avoir commis des erreurs ? Par exemple sur l’Écosse où il y a eu beaucoup de changements, tu ne les a pas regrettés ?Il faut connaître un peu le pourquoi de ces changements. Quand on travaille sur quelques semaines avec un groupe restreint de 30 ou 31 joueurs, on se dit évidemment qu'il y a un objectif à court terme qui est le résultat du match, mais il y a surtout un objectif à moyen, et à long terme. Pour cela, on travaille sur la durée et on essaye de constituer un état d'esprit dans le groupe. On essaye, non pas de mettre les joueurs en concurrence, mais de créer une émulation en interne. Chacun tire et aide l'autre à avancer. Celui qui ne joue pas soutient celui qui joue. Pour cela, il faut que tout le monde se sente concerné. Je crois que ce travail de fond finira par payer. On sait très bien qu'une équipe de France ne peut pas durer pendant quatre ans sur 15 ou 20 joueurs. Il faut un groupe de 30-40 joueurs. À l'heure actuelle, nous avons essayé de constituer ce groupe, de faire participer un maximum de joueurs pour essayer, non pas d'avoir 15 joueurs parfaits le jour J, mais d'avoir un groupe plus fort.Aujourd'hui un des points de satisfaction, c'est que tu as trouvé ton capitaine ?Oui, mais heureusement, ce n'est pas le seul point de satisfaction. C'est vrai qu'on savait que Guilhem Guirado était un garçon adorable, qui pouvait donner l'exemple sur le terrain par son investissement et par sa valeur. Mais on a surtout trouvé un capitaine capable de fédérer et de donner envie à ses partenaires de le suivre : ce qui est quand même la base d'un grand capitaine.

"La France peut être fière, on a rien lâché du début à la fin"

Quelles sont les autres points de satisfaction ?Le fait d'avoir de jeunes joueurs qui se reconnaissent dans ce projet de jeu, qui y adhèrent. Je pense notamment aux sept ou huit qui ont vécu les années précédentes et qui donnent l'impression de prendre du plaisir à rentrer dans ce projet. L'élément de satisfaction est aussi le fait que les joueurs aient compris que porter le maillot de l'équipe de France, c'est représenter notre nation et donc donner le meilleur. On a vu que même si nous avons été faible dans certains secteurs, nous allons travailler. On peut dire que la France peut être fière du comportement de ses joueurs. On a rien lâché du début à la fin.Les joueurs ont adhéré à ce nouveau projet de jeu. En revanche, est ce qu'ils ont eu le temps de réellement l'assimiler ?On se plaint en France de ne pas avoir de talents. Le talent, je pense qu'il y en a dans cette équipe, mais pour l’exprimer il faut maîtriser totalement ce fameux projet. C'est un peu comme le poisson qui est dans l'eau, à partir du moment où il a maîtrisé les tours et les contours de son bocal, il peut évoluer à sa guise. Je pense que pour qu'un joueur prenne l'initiative sans avoir de frayeur, il faut qu'il maîtrise totalement le projet de jeu. Il me semble que semaines après semaines, en voyant un petit peu les progrès, que ce soit à l'entraînement ou dans les matchs gagnés ou perdus, j'ai senti ces joueurs de plus en plus lucide sur le terrain. Je suis certain que très rapidement, certains d'entre eux vont pouvoir exprimer pleinement leur potentiel.Où se situe la marge de progression de cette équipe ?Sur chaque match, il y a eu des leçons à retenir : la défense lors du match contre l'Italie, des ballons tombés et des fautes un peu idiotes contre l’Écosse, des chandelles non récupérées contre le Pays de Galles, contre l'Angleterre on a vu notamment en fin de match des grosses difficultés en touche alors que nous avions fait un tournoi fantastique à ce niveau-là. C'est une somme de détails sur lesquels on va essayer de travailler si le temps nous le permet. Je pense que c'est en réglant ces différents problèmes que nous allons faire germer une équipe de France bien supérieure. Il y a aussi un travail individuel des uns et des autres. Je crois que ces jeunes joueurs qui ont découvert le haut niveau du tournoi savent aujourd'hui en rentrant dans leurs clubs les secteurs dans lesquels il va falloir qu'ils travaillent. On bâtit une équipe qui va pouvoir travailler sur la durée et qui va acquérir une expérience nécessaire. Avoir des jeunes c'est super parce que l'enthousiasme est générateur de comportements qui sont très positifs. Mais associé à de l'expérience, c'est aussi très important.

"Du point de vue des valeurs, je ne serai pas tolérant"

Avant le tournoi, je te demandais si tu avais les joueurs pour pratiquer ce jeu ambitieux. Tu avais dit "on verra avec le temps". Tu penses qu'aujourd'hui il y a ces joueurs pour pratiquer ce jeu ? Tu n'as aucune intention de réduire les ambitions de jeu ?Ceux qui me connaissent savent que ce ne sera pas réduit. Quand j’entends le public chanter la marseillaise dans les moments durs où l'équipe de France était sous pression, ça démontre bien qu'au niveau du jeu il faut rester dans cette ligne droite et ne pas en déroger. On sent que le public est réceptif au fait que l'équipe de France fasse des efforts, produise un spectacle intéressant et devrait progresser. On restera là dessus.Après l’Écosse tu as déclaré : "je serai patient, mais pas tolérant", tu faisais référence à quoi, à l'indiscipline ?Je resterai patient parce qu'il y a des choses qui sont compréhensibles, des attitudes qui me paraissent normales, parce que nous sommes humains. Mais pas tolérant car il y a, à côté de ça, des choses intolérables : faire une faute alors qu'on est averti et qu'on peut l'éviter... Autant je trouve très dur d'être fort en mêlée, de sauter très haut en touche ou de courir le 100 mètres en 10 secondes, autant éviter une faute, c'est à la portée de tous. La tolérance a ses limites, je crois que les joueurs l'ont compris. Le comportement, l'investissement, le don de soi, l'envie de représenter son pays, le fait de se dire que je ne suis pas sélectionné, mais élu, je représente la nation, tout ça sont des éléments de valeur qui à mon sens correspondent plus à une génération qui est lointaine. Je veux que cette nouvelle génération en prenne conscience, et de ce point de vue là, je ne serai pas tolérant.Les joueurs ont l'air de l'avoir compris, sur le dernier match, il n'y a eu que six ou sept pénalités alors que les anglais ont été pénalisés à 14 reprises. Il y a peut être aussi des regrets par rapport à ce match ? Parce qu'ils étaient prenables ces anglais, finalement…Vous soulevez un problème qu'on a rencontré en Écosse car sur ce match, c'est l'équipe de France qui avait été pénalisée, d'où ma colère. Je pense qu'elle a porté puisque pour l'Angleterre, on a fait peu de fautes. J'ai envie de vous dire que oui, ils étaient prenables ces anglais. Ça n'enlève en rien leur énorme qualité, la vitesse de certains de leurs joueurs et la puissance de certains autres. Nous étions averti, ce sont des joueurs qu'on rencontre par ailleurs avec des clubs. On a réussi à les bloquer, on les a mis en difficulté, on revient à 20-18 et on a des situations pour passer devant. Effectivement, l'expérience anglaise fait qu'ils ont un vécu ensemble depuis plus de 4 ans.

Trinh-Duc et Plisson : "Des garçons comme les autres, en qui j'ai confiance"

On a le sentiment que vous n'avez peut être toujours pas trouvé votre charnière ? Un mot sur le retour de François Trinh-Duc, vous ne regrettez pas de l'avoir peut être rappelé un peu trop tôt ?Non, je ne regrette pas. Vous savez quand je vais dans une direction, c'est dans mon caractère, je ne regrette pas ce que je fais. Je peux admettre des fautes, mais en ce qui concerne François, j'ai du mal à entendre que ce retour a été raté. Je pense que Jules Plisson a joué trois matchs, François en a joué un et aurait dû en jouer deux. Ils sont là pour rentrer de la même manière que les autres dans le projet de jeu. Le problème du rugby français c'est que ce sont des joueurs qui sont plus exposés que les autres puisqu'ils ont des décisions à prendre et doivent plus que les autres intégrer rapidement ce projet de jeu. On va être un petit peu patient avec eux, je suis certain, compte tenu de leur investissement, que ce sont des joueurs, comme les autres, qui progresseront.Je faisais référence au numéro 10 car on a le sentiment que les autres équipes européennes et internationales l'ont tous trouvés. Pour nous, c'est quand même à chaque fois le point d'interrogation.Les Irlandais ont trouvé Sexton mais l'équipe de France les a battus et Sexton est sorti K.O comme d'habitude. Je ne sais pas s'ils l'ont trouvé pour longtemps. Pour l'Angleterre effectivement, c'est une équipe qui est devant la France même si on a l'ambition de la rapprocher. Vous disiez tout à l'heure qu'on avait pas marqué beaucoup d'essais mais on en a pas pris beaucoup non plus. Si on avait joué l'Italie en fin de tournoi en marquant 40 points peut être que le bilan aurait été différent alors que pour moi, le bilan est identique. Je pense que l'ensemble de l'équipe va progresser, le numéro 10 aussi. On leur demande beaucoup, tous les ballons passent dans leurs mains ou leurs pieds. Je ne vais pas vous faire comme d'habitude : repartir à zéro, redémarrer avec d'autres, etc. C'est sur que Jules Plisson risque de partir en Argentine avec nous, François restera vraisemblablement avec son club de Montpellier donc on verra plus tard. Peut être que si François ne vient pas, ça nous obligera à prendre quelqu'un d'autre mais pour le moment ce sont des garçons comme les autres en qui j'ai confiance.La prochaine échéance de l'équipe de France c'est la tournée en juin en Argentine, quand donnera-tu la sélection ?Pour les premiers qui ne seront pas dans les six partiront peut être avant les autres pour assimiler le décalage horaire, les autres les rejoindront un petit peu plus tard. Donc j'imagine pour certains à la fin des qualifications et pour les autres dès la fin des barrages.

"On va là bas pour être performant, pour poser des problèmes aux argentins"

Y-a-t-il quand même un intérêt sportif dans cette tournée ?Bien sûr, les conditions sont celles-là, il ne faut pas s'en plaindre et faire avec. Il faut rechercher ce qu'on peut tirer de ce genre de déplacement. On sait que les argentins se préparent et seront de plus en plus forts en ayant la totalité de leurs joueurs. Pour nous, ça va peut être permettre à certains joueurs que nous n'avons volontairement pas pris durant le tournoi de montrer qu'ils peuvent mettre un pied dans ce groupe et aider l'équipe de France dans les prochaines années. Je pense que les joueurs qui partiront auront tout à gagner et quasiment rien à perdre. Ils vont avoir la capacité de montrer leur talent et je peux vous garantir que l'équipe donnera le meilleur comme elle l'a fait pendant le tournoi. On est content de continuer à travailler.Les argentins n'auront pas les mêmes objectifs ni la même préparation puisqu'ils seront justement en pleine préparation de leur 4 nation tandis que l'équipe de France terminera presque sa saison, tu penses que le rapport de force sera forcément déséquilibré ?Sincèrement, à quoi ça sert d'en parler : tout le monde le comprend. Effectivement, les conditions seront un peu particulière mais je n'ai pas envie de vous dire qu'elles seront défavorable à la France et favorable aux argentins parce que ça, tout le monde le sait. Par contre j'ai envie de vous dire que les gars qui vont se déplacer rentrent sur le terrain pour être meilleur, pour gagner, c'est ça qui m'intéresse. De là, on en tirera des leçons, on verra ceux qui ont été brillant, ceux qui ont sombré et ça nous permettra peut être d'avoir un socle de joueurs plus important.Pour ceux qui ont connu le tournoi et qui enchaîneront avec la tournée, tu n'as pas peur qu'ils aient oublié le projet de jeu ?C'est comme à l'auto école, s'ils ont oublié, ils réviseront les leçons. J'ai envie de vous dire, comme pour le vélo, si on ne le touche pas pendant quelques mois, le jour où on le reprend, en principe on sait pédaler rapidement. Ceux qui ont bossé avec nous y ont mis énormément de cœur. J'imagine qu'à 24 ou 48 heures ils se seront très vite rappelé ce qu'on a travaillé.Dans Stade 2 tu as déclaré : "je ne demanderai pas de temps" car les conditions tu les connais, alors tu demanderas quoi ?Je veux que ceux qui ont vécu le tournoi tirent les autres vers le haut. Je vais demander à ceux qui arrivent de comprendre que le maillot de l'équipe de France est plus important que le maillot argentin et que je n'ai pas envie de sombrer en Argentine. On va là bas pour être performant, pour poser des problèmes aux argentins.

"Le classement ne veut pas dire grand-chose pour moi"

Aujourd'hui la France est huitième nation mondiale, c'est sa place ?Si elle est huitième c'est que c'est sa place à l'heure actuelle. Mais une place de huitième quand on voit le match qu'on a réalisé contre le Pays de Galles qui est 4 ème et celui contre l'Angleterre qui vient de gagner le Grand Chelem... Je me dis qu'on est très près de ces nations. Le classement ne veut pas dire grand-chose pour moi, l'Irlande est devant et pourtant on l'a battue. Où est la logique ?Et quand on dit que le Top 14 est le meilleur championnat du monde…Moi je vous répond que c'est un superbe championnat, ça peut être le meilleur du monde, mais c'est un championnat où il y a 63 % d'étrangers et 38 % de français. Le vivier de joueurs français est de 38 % au Top 14. Parmi cela, il y a des vieux joueurs dont on connaît les noms, très importants, mais qui ne sont plus sélectionnables, les très très jeunes ne le sont pas non plus…Donc le vivier n'est pas assez important ?Je ne dis pas ça, c'est le vivier sur lequel nous nous appuyons. Il y a des postes sur lesquels on peut aller un peu plus loin et il y en a d'autres où on a très peu de joueurs de très haut niveau pour rivaliser.Durant ton mandat, tu vas peut être changer de président, l'élection aura lieu le 3 décembre 2016. Est ce que c'est quelque chose qui pourrait perturber ton travail ?Je ne me pose pas la question, je suis aujourd'hui extrêmement concerné par les élus fédéraux avec lesquels je travaille et qui me semblent donner vraiment le meilleur . Ils nous permettent de travailler dans les meilleures conditions étant donné les circonstances. Donc je me poserai la question si la problématique se pose. À l'heure actuelle, que ce soit moi-même ou mon staff, nous sommes complètement concentrés sur notre tâche.

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