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Présidentielle : Bayrou et Macron, "un rassemblement sur les idées"

Par Benjamin Rieth

Frédérique Dumas, conseillère régionale UDI Île-de-France et membre du comité politique d'En Marche, était invitée sur le Grand Matin Sud Radio. "Il n’y avait aucune raison qu’ils ne travaillent pas ensemble pour rassembler", a-t-elle affirmé en parlant de l'alliance entre Emmanuel Macron et François Bayrou.

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Il aura fallu seulement une heure mercredi après-midi pour voir se nouer une alliance entre Emmanuel Macron et François Bayrou. Le président du parti du Modem a créé une demi-surprise en annonçant ne pas se présenter à l'élection présidentielle. À la place, il a proposé une offre d'alliance au candidat d'En Marche, aussitôt acceptée. "Ils ne s'étaient pas mis d'accord avant, c'est une vraie nouveauté", s'est félicitée Frédérique Dumas, membre du comité politique d'En Marche, invitée jeudi lors du Grand Matin Sud Radio. "Sur le fond, sur les idées, sur les valeurs ils sont très proches. Il n’y avait aucune raison qu’ils ne travaillent pas ensemble pour rassembler", a expliqué la conseillère régionale d'Île-de-France

Pas d'accord d'appareil mais des projets compatibles

Interrogée sur les conditions de cette alliance, Frédérique Dumas a affirmé qu'il n'y a "pas eu d'accord d'appareil", se défendant notamment de toute négociation pour des investitures aux élections législatives. La conseillère régionale UDI d'Île-de-France en a profité pour tacler le président de son parti : "Jean-Christophe Lagarde s’est exprimé sur l’alliance Bayrou-Macron en disant que c’était pour viser Matignon. C’est assez drôle quand on voit que l’UDI a rejoint l’organigramme de campagne de François Fillon sans jamais négocier une seule chose sur le programme".

Une déclaration qui fait écho aux exigences posées par François Bayrou pour s'allier à Emmanuel Macron. Un obstacle loin d'être insurmontable selon Frédérique Dumas, qui a insisté sur la présence d'un volet sur la moralisation de la vie publique - une des "cinq conditions pour donner l'investiture" aux législatives - et l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections dans le projet de son candidat.

Si les deux hommes marchent ensemble désormais vers l'Élysée, l'alliance proposée par François Bayrou a surpris hier au regard des déclarations faites ces derniers mois. Le président du Modem avait déclaré ne pas se reconnaître "dans ce qu'Emmanuel Macron incarne" évoquant "des grands intérêts financiers incompatibles avec l'impartialité exigée par la fonction politique". Une critique qui relève de la "psychanalyse" selon Frédérique Dumas, François Bayrou "avait le sentiment qu’il [Emmanuel Macron] lui volait tout ce qu’il avait fait depuis des années"."C’est tout à son honneur de dépasser tout ça, et de se dire que, pour rentrer l’histoire, c’est bien de passer le flambeau, de l’accompagner", a salué Frédérique Dumas.

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