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Jean-Luc Bennahmias : "Je ne suis pas là que pour un coup"

Par Jérémy Jeantet

Le candidat à la primaire de la gauche assure qu'il continuera à faire de la politique après le scrutin et continue à prôner "une large alliance progressiste" face au risque d'élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle.

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Jean-Luc Bennahmias a défendu sa candidature à la primaire de la gauche."Je ne vais pas arrêter de faire de la politique après la primaire, a-t-il assuré. J’existerai politiquement. Je ne suis pas là que pour un coup, je fais de la politique depuis 40 ans. On verra ce que je développerai, en fonction du score que je ferais évidemment.""Nul n'ignore qu'il y a Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon", a reconnu Jean-Luc Bennahmias, qui espère "une dynamique" née de la primaire pour éviter l'élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle. Il n'écarte toutefois pas l'hypothèse inverse et entend pousser, le cas échéant, pour une alliance large : "Supposons que celui qui arrive en tête et gagne la primaire soit à 15 %, début mars, dans les sondages pour la présidentielle. C’est là que je jouerai un rôle en disant qu’on se tire une balle dans le pied et que si on va jusqu'au bout, on n'aura que 40 députés de gauche aux législatives. Ce que je dirais, par rapport à tout cela, c’est qu’une large alliance progressiste sera indispensable.""Je pense qu’il y a une dynamique autour d'Emmanuel Macron, comme autour de Jean-Luc Mélenchon, a ajouté Jean-Luc Bennahmias. Dans les réunions publiques qu’ils organisent, ils ont du monde tous les deux. Quand le candidat de la primaire sera sorti, on verra s’il y a une dynamique."Interrogé sur l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, alors que Bernard Cazeneuve a évoqué "une intervention policière en toute sécurité", Jean-Luc Bennahmias a indiqué qu'une telle solution était "impossible" : "Sur le terrain, près de la moitié de la population locale est contre le projet, il y a des agriculteurs, des zadistes, qui occupent le terrain. Il faudrait mettre sur le périmètre du futur aéroport, pendant des semaines et des semaines, 1500 gendarmes et 1500 policiers. Par rapport à la période, ces forces seraient plus utiles ailleurs."

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