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Hervé Mariton demande de la "pudeur" aux anciens ministres de Sarkozy

Par Jérémy Jeantet

Le député Les Républicains de la Drôme Hervé Mariton, candidat à la primaire de la droite et du centre, appelle les anciens ministres de la présidence de Nicolas Sarkozy qui se présentent aussi à la primaire à assumer leur part de responsabilité dans l'échec du quinquennat de l'ancien président et de la campagne de 2012.

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, le député Les Républicains de la Drôme Hervé Mariton est revenu sur la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet, annoncée mardi soir, à la primaire de la droite et du centre."C'est une femme de qualité, j'ai écouté son propos hier, quand elle nous dit ni droite ni gauche, je suis en désaccord très fort avec elle, a expliqué Hervé Mariton. Quand elle nous dit qu'être moderne, c'est d'être ni de droite, ni de gauche, elle a faux. Elle a gravement faux. Elle a dit hier, explicitement, qu'elle ne voulait ni de la droite, ni de la gauche. Je trouve que c'est une manière, en réalité, assez ringarde de prendre le débat politique."D'une manière générale, ce sont les anciens ministres de Nicolas Sarkozy, qui "découvrent aujourd'hui que le compte n'y était pas", que vise Hervé Mariton : "Tous ces anciens ministres qui sont aujourd'hui dans un concours de critiques, quand ils ont participé, construit, avec les échecs que l'on sait, dans la politique agricole, dans la politique de l'environnement, et on pourrait prendre d'autres exemples, je trouve tout de même que tous ces ministres y ont leur part. Un peu de pudeur, Mesdames et Messieurs les ministres !"A l'inverse, le député de la Drôme et lui aussi candidat à la primaire de la droite et du centre défend son indépendance quant au président du parti, assurant : "Je ne lui dois rien, il ne me doit rien. Je n'ai pas été son ministre.""Je constate tout de même que je suis le seul candidat à ne pas être d'une filiation RPR et que je suis, par ailleurs, candidat sans avoir été ministre de Nicolas Sarkozy, a insisté Hervé Mariton. Je le dis et ça vaut pour tous. Ça ne veut pas dire que je ne les estime pas, mais je dis simplement que tous ces anciens ministres de Nicolas Sarkozy pourraient avoir un peu plus de pudeur à dire aujourd'hui qu'il ne faut surtout pas de Nicolas Sarkozy sans assumer leur part du bilan et, pour tout dire, en partie, de l'échec de 2012."Regardez l'interview d'Hervé Mariton, député Les Républicains de la Drôme et candidat à la primaire de la droite et du centre, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat

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