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Eric Ciotti : "Pas de différence majeure entre Fillon et Sarkozy"

Par Jérémy Jeantet

Le député LR des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a noté une "agressivité pas toujours légitime" des autres candidats à la primaire contre Nicolas Sarkozy lors du 2e débat télévisé.

Invité de l'émission Territoires d'Infos dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, Eric Ciotti est revenu sur le 2e débat télévisé entre les candidats de la primaire à droite qui s'est tenu ce jeudi soir."Il y avait beaucoup d'agressivité pas toujours légitime contre Nicolas Sarkozy et il y a fait face avec l'énergie qu'on aime chez lui, avec de la hauteur et ses propos ont traduit l'expérience indispensable pour être chef d'Etat", a indiqué le député LR des Alpes-Maritimes.

"M. Bayrou est un allié de la gauche"

Malgré ces attaques, Eric Ciotti n'a pas exclu des possibilités des rapprochement entre Nicolas Sarkozy et d'autres candidats, comme François Fillon, notamment en vue d'un éventuel second tour : "Hier soir, sur le fond, il y avait souvent une convergence entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. Ce n'est pas étonnant, ils ont gouverné 5 ans ensemble. Sur les policiers, ils ont été attaqués tous les deux et ont été en phase. Je ne vois pas de différence majeure sur le fond. Les propos les plus durs venaient souvent de ceux, sans être méprisants, qui ont sans doute le moins de chance d'être qualifiés pour le second tour. Le rassemblement, je n'ai pas d'inquiétude, se fera."Interrogé sur le soutien de François Bayrou, sur lequel s'est expliqué Alain Juppé, Eric Ciotti a continué de dénoncer la proximité du président du MoDem avec le maire de Bordeaux. "M. Bayrou est un allié de la gauche et a fait voter Hollande, a répété Eric Ciotti. Depuis, il confirme son vote de 2012 et maintient son axe avec M. Hollande. C'est ça qui nous gêne. Demain, si M. Bayrou a un groupe à l'Assemblée nationale et que ce groupe fait la majorité, il n'y aura pas d'alternance, parce qu'il nous imposera une politique molle. La question est importante parce que nous disons qu'il faut réformer la France avec force."

"Il faut écouter les policiers et non les sanctionner"

Sur la sécurité, alors que les manifestations de policiers se poursuivent, Eric Ciotti a dénoncé "la politique de gribouille du Gouvernement". "Je comprends ces policiers, a-t-il poursuivi. Ils n'en peuvent plus. Il faut les écouter et pas les sanctionner. La réponse du Gouvernement est inadaptée. Je dis au Gouvernement : entendez les policiers et changez de politique pénale. On a supprimé les tribunaux correctionnels pour mineurs, on a supprimé les peines plancher, alors qu'il faut de la fermeté."

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