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Edouard Philippe (LR) : "Tout le monde a pris une claque au 1er tour"

Par Jérémy Jeantet

Pour le député-maire Les Républicains du Havre, la seule certitude qui émane du scrutin des régionales est que, sans l'union de la droite et du centre, "la question du désistement se serait posée dans toutes les régions".

Invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Edouard Philippe est revenu sur les résultats du scrutin des régionales."J'ai assisté lundi à une réunion du bureau politique des Républicains un peu hallucinante, a confié le député-maire LR du Havre. Quand vous passez 1h30 à savoir si vous avez gagné ou pas, c'est rarement que vous avez gagné. Les victoires, ça se constate, ça ne se discute pas."Alors que Nicolas Sarkozy tire, comme conclusion, que ces régionales renforcent la légitimité de sa stratégie de droitisation du parti, Edouard Philippe a assuré que "la stratégie de l'union de la droite et du centre est totalement validée" : "Imaginez une seconde qu'au soir du premier tour, la droite et le centre eut été divisés. Qu'est-ce qui se serait passé ? On aurait été 3e, 4e et la question du désistement se serait posée dans toutes les régions."Au final, quelle que soit la stratégie défendue par les uns et les autres au sein du parti Les Républicains, "les résultats du premier tour sont mauvais pour tout le monde", a analysé Edouard Philippe : "Dans une région comme PACA, Christian Estrosi fasse 15 points de moins que Marion Maréchal-Le Pen et il n'est pas exactement sur la ligne centriste. Tout le monde prend une claque au premier tour."Regardez l'interview d'Edouard Philippe, député-maire Les Républicains du Havre, invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat.

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