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E. Philippe "pas choqué" que Fillon se dise "gaulliste et chrétien"

Par Jérémy Jeantet

Le député-maire Les Républicains du Havre, conseiller stratégique de la campagne de François Fillon, s'est dit "dubitatif" sur la polémique qui a suivi les propos du candidat de la droite se disant "gaulliste et chrétien", assurant que "cette conviction n'intervient pas dans son programme".

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Edouard Philippe, député-maire LR du Havre, est revenu sur la polémique qui a suivi les propos de François Fillon, la semaine dernière, se qualifiant de "gaulliste et chrétien"."Je suis dubitatif sur cette polémique, a confié le conseiller stratégique de la campagne de François Fillon. On demande aux candidats à l’élection présidentielle de dire qui ils sont, sans fard, de la façon la plus directe possible aux Français. Vous seriez les premiers à critiquer un candidat qui se cacherait derrière une carapace. Quand quelqu’un est gaulliste, il peut le dire. Quand quelqu’un a une conviction religieuse, qu’elle n’intervient pas directement dans son programme, je ne pense pas qu’on puisse lui faire le procès de l’exprimer clairement. Qu’il dise qu’il est gaulliste et chrétien, ça ne me choque pas. Je trouve que c’est beaucoup de discussions pour des petites choses."

"Les positions internationales de François Fillon me conviennent"

Interrogé sur le soutien affiché par Bachar el Assad à la candidature de François Fillon, qui fait suite à celui de Vladimir Poutine, Edouard Philippe a tenu à relativiser leur portée : "Ils expriment des positions. Je ne crois pas que Fillon exprime ses positions internationales dans le souci d’avoir le soutien d'untel ou untel, mais en fonction de ses convictions et de ce qu'il pense être les intérêts de la France. Ses positions internationales me conviennent. Je ne suis peut-être pas d’accord avec tout, mais le fait que tel ou tel acteur international dise qu’il est d’accord ne les valorise ou ne les dévalorise pas."

"La logique du 1er tour d'une présidentielle est une logique de rassemblement"

Enfin, sur l'éventualité d'un rapprochement avec François Bayrou avant le premier tour, Edouard Philippe a assuré que "la logique du premier tour d'une présidentielle est une logique de rassemblement", même s'il a tenu à ajouter que personne n'est propriétaire de ses votes : "La question n’est pas tellement sur la discussion entre lui et Bayrou. C’est sur ce que ceux qui aiment bien Bayrou penseront de ce que dira François Fillon. On parle aux Français et les Français réagissent."

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