Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Annick Girardin, ministre de la Fonction publique, a réagi aux nouvelles révélations du Canard Enchaîné sur l'affaire Pénélope Fillon.Si elle précise ne pas commenter les affaires en cours, elle ajoute que "les Français ne supportent pus que les politiques aient un discours moralisateur et qu'ils ne soient pas exemplaires". Elle défend également "la transparence" mise en place sous le quinquennat de François Hollande qui fait que, "aujourd'hui, un citoyen sait qui un parlementaire emploie comme assistant".Quand la droite est engluée dans l'affaire Pénélope Fillon, la gauche doit composer avec les défections de parlementaires ayant soutenu Valls qui préfèrent se tourner vers Emmanuel Macron plutôt que de soutenir Benoît Hamon.Annick Girardin, membre du PRG, attend le choix de son parti pour prendre position : "Il revient à Benoît Hamon de faire le rassemblement. Pour cela, il faut débattre et élargir le projet. Le Parti radical de gauche a besoin d'éclaircissements sur le projet européen, sur la laïcité. Nous rencontrons Benoît Hamon et avons une réunion le 7 février pour prendre une décision."
Annick Girardin: "Quand on se présente, il vaut mieux être exemplaire"
Par Jérémy Jeantet
Si la ministre de la Fonction publique entend se garder de tout commentaire sur les affaires, elle estime tout de même que "les Français ne supportent plus que les politiques aient un discours moralisateur et qu'ils ne soient pas exemplaires".