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Laine

Le froid revient et avec lui les envies de beaux pulls bien chauds. Mais, au fait, comment les moutons vivent-ils cette hausse de la demande en laine ?

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Comme toujours la course à la rentabilité a transformée la vie des moutons en enfer. Par exemple, les gigantesques ateliers de tonte australien, le deuxième producteur mondial de laine après la Chine, paient leurs ouvriers au volume. On y tond environ quatre millions de moutons par an. Des images révélées par l'association PETA sont effrayantes, on y voit des employés assénant des coups de poing sur la tête des moutons, les frappant avec des tondeuses électriques, qui les entaillent, leur brisent le cou…

Et malheureusement, la PETA a filmée des images similaires aux États-Unis et au Chili. On ne rentrera pas dans les détails, mais il faut connaitre l'une de ces pratiques, le museling, qui consiste à découper, sans anesthésie, une bonne partie de l'arrière-train du mouton, afin d'éviter l'apparition de vers. C'est une infection assez fréquente chez les moutons et cela évite d'avoir à les soigner. En 2012, la Peta a fait pression sur certaines multinationales, qui ont renoncées à se fournir en laine australienne.

Il n'empêche que la pratique perdure et que nos pulls à bas prix impliquent une tonte toujours plus rapide afin de faire de la marge. Néanmoins, on peut faire le choix de la laine éthique, puisque certaines marques commencent à se fournir ainsi. Dans ces petits élevages, les animaux ne sont pas torturés, tandis que les hommes vivent à un rythme plus humain. C'est le cas d'entreprises comme De Rerum Natura ou BELLELAINE, qui vendent des laines responsables. Une autre entreprise, Hircus, vend des cachemires faits à partir de la laine d'animaux s'ébattant en liberté. Et c'est bien agréable.

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