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En Ardèche, la vaccination sans rendez-vous est un succès

En Ardèche, les sapeurs-pompiers ont assuré la vaccination contre le COVID sans rendez-vous. Le Colonel Alain Juge, directeur adjoint du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des sapeurs-pompiers d’Ardèche, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 19 avril. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12.

"60 sapeurs-pompiers mobilisés"

Une journée de vaccination un peu spéciale s’est déroulée en Ardèche, le dimanche 18 avril, sans rendez-vous. Comment cela s’est-il passé ? "Il y a eu énormément de monde, confirme le Colonel Alain Juge, directeur adjoint du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des sapeurs-pompiers d’Ardèche. Nous avons pu terminer l’ensemble des doses qui avaient été mises à notre disposition sur les deux pôles au nord et au sud de département.

"Nous avons eu plus de personnes que de doses."

Un dispositif spécial avait été mis en place pour faire face à cette vaccination sans rendez-vous, une première dans le département. "Sur les deux jours, nous avons mobilisé 60 sapeurs-pompiers dont 30 membres des services de santé. Sur chacun des pôles de vaccination, nous avions un ou deux médecins et douze infirmiers."

"Il faut doubler les postes"

"Nous avions une partie des effectifs consacrée à la gestion des files d’attente, et l’autre à l’enregistrement, pour prendre les coordonnées et préparer le second rendez-vous sur Doctolib, détaille le Colonel Alain Juge. Quatre sapeurs-pompiers étaient en simultané en charge de la vaccination." Cette mission des pompiers de l’Ardèche va-t-elle se poursuivre dans les jours à venir ? "Début mars, nous avions déjà vacciné 1.500 personnes sur deux jours. Nous allons faire le bilan de l’expérimentation du sans rendez-vous, ce que nous avons vu hier nous amène à dire que ce type de dispositif va perdurer."

Cela marche mieux sans rendez-vous ? "Nous étions ouverts au plus de 60 ans, avec du Pfizer, et les moins de 60 ans avec des problèmes de santé spécifique. Cela marche très bien, explique le colonel Juge, mais il faut que l’on évolue en termes de gestion des flux. Les premiers qui étaient là à 8h15 du matin n’ont pu être vaccinés qu’à 11h15. Il y avait vraiment beaucoup de monde en attente. Il faut doubler les postes. On ne sortira de cette crise que lorsque l’immunité collective aura été atteinte."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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